L’écriture, réservé à une élite ?
L'apprentissage d'un métier
Le métier d’écrivain est souvent dépeint comme une profession réservée à une certaine catégorie de personnes. Celles qui ont un talent inné pour coucher leurs idées sur papier, rédiger de belles phrases et transmettre diverses émotions à travers leur plume. Il est vrai qu’écrire un livre à succès demande de la technique et de la rigueur. La bonne nouvelle, c’est que ça s’apprend.
Qui n’a jamais eu envie de changer de carrière ? Le fait d’avoir suivi des études dans tel ou tel domaine nous oblige-t-il à garder le même poste toute sa vie ? Heureusement que non ! À l’ère de l’information, nous avons la chance inouïe de pouvoir nous former sur à peu près tout ce qu’on veut, tout en restant chez soi. Donc pour tout ceux qui veulent apprendre à écrire un livre, j’ai la joie et le bonheur de vous annoncer que des formations existent également.
Comment Licares a changé ma vie ?
Je dois avouer qu’au départ, je ne me suis pas posé toutes ces questions. J’étais tellement emballé par mon nouveau projet que j’ai écris sans savoir où j’allais. Je n’avais aucune notion de nœud narratif, de préparation de world building ou encore de squelette du roman. Je me contentais de laisser couler mon histoire.
Sauf que j’ai fini par arriver à un stade où je n’avançais plus. J’étais bloqué, sans solution pour m’en sortir. Pourtant, ce n’était pas faute de m’être creusé les méninges.
Puis j’ai découvert Licares, une école qui enseigne les techniques permettant d’écrire un livre à succès. Je me suis alors pris une première claque. Être écrivain n’est peut-être pas réservé à une élite, mais ça reste un métier avec ses spécifités et si l’on souhaite devenir un auteur reconnu, il faut en apprendre les ficelles. J’ai alors suivi assidument l’ensemble des cours et j’ai repensé tout mon projet. Cette formation m’a extirpé du brouillard dans lequel j’étais condamné depuis plusieurs semaines et m’a permis de clarifier mes idées. Je suis devenu plus structuré, plus professionnel dans ma manière d’appréhender les différentes étapes de mon histoire et dans l’art de transmettre les émotions.
Oui, mais je manque de vocabulaire
Une des raisons majeures pour laquelle beaucoup n’osent pas se lancer dans l’écriture d’un livre, c’est leur niveau de vocabulaire ou leurs compétences en orthographe. Et ça se comprend. Quand on a un bouquin entre les mains, on remarque qu’il n’y a pas une faute et que les phrases sont fluides. Alors comment pourrait-on publier un manuscrit alors qu’on avait 0 en dictée ?
Je vais vous faire une révélation du tonnerre : un auteur fait énormément de fautes d’orthographe. Et oui ! Sauf qu’avant de publier son livre, il fait appel à un correcteur professionnel qui passe l’ensemble de l’ouvrage au peigne fin. Et certains d’entre eux proposent même des prestations « haut de gamme » qui vont bien au-delà de la simple correction orthographique et concordance des temps. Donc pas de panique de ce côté-là.
Alors, tout le monde peut écrire un livre ?
À travers cet article, j’aimerais mettre l’accent sur le fait que devenir écrivain n’est pas réservée à une élite et que tout le monde peut démarrer l’écriture d’un livre. Et j’insiste bien sur le « démarrer ». Parce que, comme pour tout métier, la professionnalisation passe par l’apprentissage des compétences de base, puis par la formation en continue.

Kevin Kabona
Titulaire d’un diplôme de comptabilité et gestion, Kevin Kabona se découvre une passion pour l’écriture peu avant la naissance de sa fille. Son nouveau rôle de papa le pousse à passer à l’action et à oser réaliser ses rêves. En février 2020, il écrit les premières lignes de la trilogie Lucia, projet qui prendra de l’ampleur au fil du temps. Quatre ans plus tard, le premier opus « Mystère autour de Nemephis » s’apprête à rencontrer son public.
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